Thèse de doctorat

logo utticone these

Document, authenticité et expérience utilisateur – Pour une extension du domaine de la

confiance numérique

Contexte

Thèse de doctorat
à Université de Technologie de Troyes CNRS, ICD, Tech-CICO (2013-2019)
Thèse CIFRE en entreprise :
Lex Persona, éditeur de logiciel de signature électronique
(Troyes, France)
Soutenue le 19/09/2019

Soutenance

19/09/2019

Manuscript

Document, authenticité et expérience utilisateur
Pour une extension du domaine de la confiance numérique
https://theses.fr/2019TROY0025

Résumé

Document, authenticité et expérience utilisateur
Pour une extension du domaine de la confiance numérique

Résumé officiel

Les technologies de signature électronique permettent aujourd’hui d’établir l’écrit numérique comme document, c’est-à-dire comme preuve, au même titre que l’écrit sur papier. Contrairement à ce que laissent penser certains discours sur la “confiance numérique”, l’authenticité d’un document ne garantit pas la véracité de son contenu ou l’absence de risques à le prendre en considération : la confiance numérique n’est pas une substitution par la technique d’une confiance humaine et sociale. Ce qui est en jeu à travers un document est justement la confiance envers les personnes ou les organisations qui l’ont approuvé ou qui ont été témoins de son existence. Par rapport à ces questions, le cahier de laboratoire sur support papier, par sa structure et ses règles d’usage, est emblématique. Son passage au numérique est l’occasion de réinterroger ses propriétés par rapport à sa finalité. Après analyse de la valeur probatoire des cahiers de laboratoire au travers de la jurisprudence, une visualisation interactive de signatures cryptographiques est proposée (plus particulièrement d’horodatages certifiés) s’inscrivant dans le champ émergeant des interactions homme-machine pour la sécurité. S’ensuit la mise en place d’un processus documentaire instrumenté permettant la constitution de preuves solides sans entraver les chercheurs, créateurs ou inventeurs dans leur activité. Un faisceau de mises à l’épreuve, de natures diverses, est ensuite déployé pour questionner le logiciel, les hypothèses qu’il matérialise, sa conception et ses usages.